Départ
Bourg St-Bernard (45°53’59.1″N 7°11’45.3″E)
Arrivée
Hospice Gd-St-Bernard (45°52’07.2″N 7°10’12.6″E)
Altitude départ
1’935 m.
Altitude arrivée
2’470 m.
Dénivellé global
535 m.
Distance (envir.)
6 km
Quelques mots sur mon ressenti… Une route amenant à un col mythique chargé d’histoire, la région du Grand-Saint-Bernard à la frontière italienne ne laissera personne indifférent. De mon côté, j’ai particulièrement apprécié le départ avec la vue sur le Lac des Toules, ça motive, ainsi que la dernière partie avec les virages en lacets qui offrent une vue plongeante sur toute la vallée. Je me souviens aussi des problèmes techniques rencontrés avec le VTT quelques jours avant cette rando et la crainte de tomber en rade. Le départ depuis Bourg-Saint-Bernard a, entre autres, été justifié pour ne pas trop solliciter le vélo.
Quelques mots sur le parcours… Vous constaterez en lisant les caractéristiques du parcours que ni le dénivelé ni la distance ne sont des obstacles dans le parcours proposé. Même si ce tracé s’adresse à des débutants, restez attentifs au trafic car le parcours suit la route en bitume étroite à certains endroits et empruntée par de nombreux véhicules durant la saison estivale.
Quelques mots sur un point d’intérêt… Comment ne pas parler de ce col mythique qu’est le Col-du-Grand-Saint-Bernard anciennement appelé col du Mont-Joux et constituant un passage entre le mont Mort et la pointe de Drône, tous deux situés sur la frontière italo-suisse. C’est le troisième plus haut col routier des Alpes suisses et le septième plus haut d’Italie. Le col est le point culminant et l’un des passages les plus difficiles de la via Francigena, chemin de pèlerinage menant à Rome. Le col du Grand-Saint-Bernard a été franchi à plusieurs reprises par le Tour de France.
Au Néolithique, le col aurait servi de passage pour les premiers habitants du Valais qui se seraient approvisionnés en pierres en vallée d’Aoste. La première mention historique des habitants de la vallée d’Aoste, les Salasses, remonte à leur défaite face aux Romains en 133 av. J.-C.
Le col du Mont-Joux, lieu de passage privilégié des commerçants et des pèlerins, était le lieu de nombreux brigandages. Au XIe siècle, saint Bernard de Menthon, qui eut pitié des malheureux qui y mouraient régulièrement, obtint de l’évêque d’Aoste qu’une expédition délivre le lieu des brigands et que l’hospice détruit soit reconstruit (en l’an 968) pour héberger et secourir les voyageurs.
Bonaparte y passa en mai 1800 avec 40 000 hommes, lors de la campagne d’Italie. Le peintre David immortalisa cet instant où il représente un Bonaparte monté sur un cheval fougueux, alors qu’en réalité il montait un mulet, bête jugée plus sûre pour les sentiers de haute montagne.
Pour plus d’images, veuillez me contacter : admin@vtt-valais.ch
Les commentaires sont désactivés pour cet article.