De Grimentz à Lac de Moiry / Lac de Lona

Quelques mots sur mon ressenti… Première véritable randonnée pour ma part si j’exclus les quelques virées de 2015. Le choix de cette région n’est pas un hasard car je connaissais les si beaux paysages du Val d’Anniviers et je voulais débuter par un barrage. Ainsi le lac de Moiry comme étape (presque) finale s’est imposé plutôt facilement. Cette randonnée reste une des plus belles d’un point de vue nostalgique car c’est elle, principalement, qui m’a donné l’envie de continuer d’explorer d’autres régions à VTT. A partir du barrage et jusqu’au lac de Châteaupré, le panorama est une véritable merveille jusqu’au pied du glacier de Moiry.

Un remake 5 ans plus tard au sein même d’une de mes régions valaisannes favorites avec 3/4 du trajet de ma toute première randonnée pleine de nostalgie, vous comprenez assez vite que mon avis ne peut pas être des plus objectifs. Evidemment, que cette balade restera pour moi une des plus belles accomplies avec une journée splendide sans nuage. Le rendu du lac de Moiry était tout simplement magnifique ce jour-là.

Je n’ai toutefois que très peu longé le lac de Moiry mais j’ai pu le contempler avec un point d’observation en hauteur dans la région de l’alpage de Torrent. Ma destination finale était ailleurs. Je visais le Lac de Lona, dernière beauté du Val d’Anniviers marquant la frontière avec le Val d’Hérens, même si la véritable frontière est marquée par le col Pas de Lona à quelques centaines de mètres du lac.

Foncez découvrir cette région de Moiry ! ses lacs, ses cols, ses alpages, son glacier… vous ne pourrez que vous en émerveiller, sincèrement !

Quelques mots sur le parcours… Le revêtement n’est pas une difficulté puisque le tracé suit la route en bitume jusqu’au lac de Châteaupré. De mon côté, j’ai gravi le barrage par un chemin côté Ouest et me suis permis quelques détours pour découvrir de plus près certains paysages. La montée de 800 m. se déroulant sur 15 km, la pente n’est pas insurmontable. Attention toutefois entre le pied et le haut du barrage, la montée est assez forte pour les débutants. Pour le reste, aucune difficulté particulière.

Si le premier parcours n’amenait pas de grande difficulté, à part entre le pied du barrage et le haut de ce dernier, il n’en est pas tout à fait de même du remake.

Le revêtement jusqu’au barrage est roulant et agréable, idem pour la distance qui est sensiblement la même que la version originale. Par contre, même si le dénivelé global n’est pas si impressionnant, il faut tenir compte que le trajet proposé franchit un col avant de redescendre en direction du lac.

Le col Basset de Lona se situe à près de 2’800 mètres d’altitude et le lac à 2’650 mètres d’altitude, différence d’altitude qui sera nécessaire de gravir au retour. Rien d’insurmontable évidemment mais le revêtement ne vous aidera pas. Cassant avec des pentes plutôt fortes par endroit, surtout entre le lac de Lona et le col, le chemin de terre est aussi parsemé de pierrailles rendant difficile l’ascension.

Comme toujours, les habitués y arriveront sans trop forcer mais pour les inexpérimentés je vous suggère un départ depuis le barrage.

Quelques mots sur un point d’intérêt… J’ai évidemment choisi de vous parler du lac de Moiry et surtout de son barrage voûte mesurant environ 150 mètres de haut. Conçu par le Professeur Alfred Stucky, il a été mis en service en 1958 après 4 ans de construction par 1200 ouvriers. Les matériaux de construction furent amenés depuis Sierre (ciment) et depuis les moraines du Glacier de Moiry (gravier) pour être transformé en béton directement sur place. Pour une longueur de 610 mètres, le barrage a une capacité de 77 millions de mètres cubes pour une superficie de 1,3 kilomètres carrés.