De Nendaz à Refuge St-Laurent

Quelques mots sur mon ressenti… Pour l’époque, en 2016, le défi de cette randonnée était particulièrement élevé. Le dénivelé, que je ne calculais pas vraiment, représentait un challenge difficile pour moi à cette période-là. Côté paysage, rien de bien intéressant à Nendaz ni sur les premiers kilomètres menant au barrage. Après l’ascension du barrage, le panorama se dévoile enfin avec, en apothéose, une vue magnifique depuis la cabane St-Laurent avec le barrage de Cleuson en contrebas et son lac d’un bleu clair si pur et intense.

Quelques mots sur le parcours… Vous l’aurez compris, cette randonnée ne s’adresse pas à des débutants non seulement par le dénivelé mais également par le type du tracé. Si les 2/3 du trajet se déroulent sur une surface en bitume, le dernier tiers consiste en un revêtement de sentier très cassant plutôt conçu pour les randonnées pédestres plutôt qu’à VTT.

Quelques mots sur un point d’intérêt… Cleuson tient son nom de son alpage et de son barrage. Ce dernier est un barrage à contreforts (dit barrage-poids). Construit en 1947 et mis en service en 1951, il fait partie de l’aménagement hydroélectrique de la Grande Dixence. Une station de pompage amène l’eau dans une galerie depuis le barrage vers la station de Blava à une altitude de 2 240 m au pied de la Grande-Dixence. Le barrage du Cleuson est alimenté par la prise d’eau du Tortin.

On commença les travaux du barrage (qui occupera une superficie importante de l’alpage de Cleuson) par la construction de la route et d’un téléphérique pour les matériaux.

L’origine du mot Cleuson pourrait venir de cluse, du latin clusa, « cluse, passage resserré ». L’alpage de Cleuson est un pâturage entre deux chaînes de montagnes et fermé par les épaulements formant le verrou glaciaire sur lequel repose le mur du barrage, verrou formé par le recul rapide du glacier à une certaine époque.

L’alpage de Cleuson, sans la partie basse formée par des mayens du Chappey, est très vaste et s’étale de 1 700 à 2 700 m d’altitude. Les premières traces de cet alpage se retrouve dans des écrits datant de 1257.