Départ
Loèche-les-Bains (46°22’56.7″N 7°37’56.3″E)
Arrivée
Hôtel Torrenthorn (46°22’17.0″N 7°39’22.5″E)
Altitude départ
1’445 m.
Altitude arrivée
2’470 m.
Dénivellé global
1’025 m.
Distance (envir.)
16 km
Quelques mots sur mon ressenti… Il arrive fréquemment que les choix de mes randonnées, les parcours empruntés et surtout les objectifs finaux soient définis par une région dans sa globalité sans définir de points précis à l’avance. De mémoire, celle-ci est la première qui déroge à cette règle. Même si la localité de Loèche-les-Bains et ses alentours offrent des paysages merveilleux, le choix de la randonnée ainsi que le parcours emprunté a été défini principalement par l’Hôtel Torrenthorn.
Cet établissement a servi de base durant de nombreuses années au traditionnel camp de ski du SC-Zanfleuron qui se déroulait chaque année et que j’ai fréquenté à plusieurs reprises durant mon enfance. Randonnée remplie de souvenirs donc avec un vrai plaisir de découvrir à nouveau cet hôtel une vingtaine d’années plus tard même si le complexe, partiellement abandonné, a bien souffert.
Quelques mots sur le parcours… Avant d’entamer cette randonnée, je vous suggère de bien vous informer sur l’état du tracé du point de vue de la couverture neigeuse principalement. Pourtant au mois de juin, je n’ai pas pu atteindre l’hôtel en restant sur le vélo depuis la station de Rinderhütte à cause du manteau neigeux encore bien présent à cette période. C’est d’ailleurs pour cette raison que la vidéo Gopro ne débute pas depuis l’hôtel.
Le parcours de Loèche jusqu’à la station de Rinderhütte ne comporte aucune grande difficulté mais attention à la dernière montée jusqu’à l’hôtel. Le dénivelé global est assez important mais l’ascension se déroule sur plus de 15 kilomètres sur une route et un chemin de terre aisément praticables en VTT. A réserver tout de même aux cyclistes habitués.
Quelques mots sur un point d’intérêt… L’histoire de Loèche-les-Bains est riche et remonte au IIe siècle apr. J.-C déjà. Des tombes et des vases de céramiques attestent de la présence d’habitations. Dès le Ve siècle, le col de la Gemmi, seul lien entre le canton du Valais et celui de Berne, peut désormais être franchi.
En 1229, Loèche-les-Bains est mentionné pour la première fois sous le nom de Boez. On y parle alors un dialecte franco-provençal (aussi appelé patois ou arpitan).
En 1315, la commune devient autonome et le plus ancien document retrouvé concernant Loèche-les-Bains mentionne déjà la présence des bains.
En 1478, les sources thermales et les bains deviennent propriétés, notamment, de l’évêque de Sion, Mgr Jost von Silenen. Les premières auberges ouvrent leurs portes. La localité est rebaptisée Balnea leucensia ou Baden.
En 1571, l’évêque et cardinal Matthieu Schiner acquiert les droits des bains et vante le village de cure au cours de ses voyages.
Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, le village est frappé par de nombreuses avalanches mais se reconstruit à chaque fois.
En 1908, est fondée la compagnie des chemins de fer de Loèche-les-Bains. Mais bientôt la route prend trop de place, et le train effectuera son dernier trajet en 1967. La plateforme de cet ancien chemin de fer est toujours visible, et peut être accessible, en partie, aux VTT.
Située aux abords de la rivière Dala, la station est célèbre pour ses nombreuses sources thermales. Loèche-les-Bains dispose de trente bassins thermaux. Ces bassins sont alimentés grâce aux 3,9 millions de litres d’eau qui jaillissent chaque jour de 65 sources naturelles, à une température qui monte jusqu’à 51 degrés dans les bassins des thermes.
Avec les bains de la Bourgeoisie, Loèche-les-Bains dispose du plus grand complexe thermal en Europe.
En 1980, sous l’impulsion du nouveau président Otto G. Loretan, le centre thermal de la commune est ouvert. Ce sera ensuite le centre sportif, en 1990, puis le centre thermal Alpentherme, inauguré en 1993, ainsi qu’un nouvel hôtel de ville. En 1998, Loèche-les-Bains ouvre la via ferrata du Daubenhorn, qui est encore à ce jour la plus longue de Suisse.
Ces investissements font peser une charge financière considérable sur la petite commune, qui se retrouve lourdement endettée. Les premiers problèmes apparaissent en 1998, quand l’Alpentherme échappe de peu à la faillite. Une année plus tard, une enquête pénale est ouverte et le président est même mis en détention préventive. Loèche-les-Bains est alors mise sous gérance du gouvernement du canton du Valais par le Tribunal cantonal. Ce n’est qu’en décembre 2017 que la tutelle prend fin, avec toutefois l’interdiction pour la commune de dépasser 5’000 CHF d’endettement.
Pour plus d’images, veuillez me contacter : admin@vtt-valais.ch
(trajet depuis l’objectif [altitude la plus haute] jusqu’au point de départ [altitude la plus basse])
Alternative YouTube : https://youtu.be/A0kL34lhJsI
Alternative YouTube : https://youtu.be/1eqEKPcHK68
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