Altitude départ
1’565 m.
Altitude arrivée
2’805 m.
Dénivellé global
1’240 m.
Distance (envir.)
13.6 km
Quelques mots sur mon ressenti… Un de mes plus beaux souvenirs de l’année 2019 pour plusieurs raisons. La première reste bien entendu cette vallée qui, comme vous le savez déjà, me plaît beaucoup. Au moment de cette randonnée, j’avais déjà exploré une bonne partie de cette région sauf sa partie située à l’Ouest. Chose faite ce jour-là.
Une autre raison est évidemment la vue panoramique à couper le souffle depuis le Roc d’Orzival. Lac de Moiry, Corne de Sorebois, Dent Blanche, Weisshorn et tant d’autres beautés à contempler depuis ce sommet sans évoquer la partie Nord et toute la plaine du Rhône qui se dévoile en contrebas.
Je pourrais aussi mentionner le tracé qui est très agréable à parcourir à VTT malgré la dernière partie qui s’avère bien moins roulante mais quelle contemplation à l’arrivée !
Enfin, je n’oublierai pas que cette randonnée m’aura permis d’atteindre un nouveau record d’altitude à VTT en dépassant les 2’800 mètres d’altitude.
Quelques mots sur le parcours… Que ce soit en mode pédestre ou à VTT vous aurez compris que cette randonnée vous offrira des panoramas exceptionnels. Cependant, comme souvent, le tracé proposé menant jusqu’au Roc d’Orzival se mérite.
Comme évoqué plus haut, le chemin est, en grande partie, praticable mais le dénivelé reste important sur une distance finalement assez courte. Ainsi les pentes à gravir sont plutôt fortes et rebuteront sans doute les non habitués.
Enfin, je mentionne souvent l’altitude qui peut gêner l’ascension surtout en pratiquant une activité physique importante et cette randonnée ne déroge pas à cette règle.
A partir de 2’500 mètres d’altitude, la proportion d’oxygène dans l’air restera constante mais la pression en oxygène, et ainsi la quantité inspirée d’oxygène, diminue avec la baisse de la pression atmosphérique due à l’altitude. Cette diminution de la pression a pour conséquence une réduction de la quantité d’oxygène dans le sang et peut être une cause de difficultés pour les sportifs non habitués ou même provoquer des maladies liées à l’altitude comme des migraines dans les cas les moins graves.
La meilleure solution est de progresser par palier et de rester à l’écoute des signaux émis par votre organisme. En cas de difficultés trop importantes, renoncez ! N’oubliez jamais que renoncer est un signe de maturité et de sécurité pour privilégier sa santé mais en aucun cas une marque de faiblesse.
Quelques mots sur un point d’intérêt… Légèrement à gauche du centre de l’image mise en avant sur cet article, au-dessus du lac de Moiry, se trouve un sommet mythique du Valais : la Dent Blanche.
Cette montagne, représentée par une pyramide quasi parfaite, culmine à 4’358 mètres. Elle fait d’ailleurs partie des cinq sommets de plus de 4’000 m. d’altitude qui forment une ceinture de hauts sommets que l’on appelle la « couronne impériale » : le Weisshorn (4’506 m.), le Zinalrothorn (4’222 m.), l’Ober Gabelhorn (4’064 m.), le Cervin (4’478 m.) et la Dent Blanche.
La légende raconte que la Dent Blanche a été mal nommée par un moine qui était chargé de réaliser une carte de la région. Le versant nord de l’actuelle Dent d’Hérens est en effet couvert de neige et de glace et devait ainsi s’appeler la Dent Blanche. Mais le moine intervertit les deux noms.
En fait, la Dent d’Hérens était bel et bien nommée Dent Blanche durant une longue période. C’est en 1682 que Antoni Lambien plaça le Weisszahnhorn (Dent Blanche) à l’ouest du Cervin. Elle devint ainsi la Dent Blanche dès 1820 mais la confusion liée à l’imprécision des cartes et aux différentes dénominations fit que l’on échangea les noms vers 1850 pour aboutir au nommage actuel. D’ailleurs, à l’époque du petit âge glaciaire (de 1300 à 1850 environ), l’actuelle Dent Blanche était plus fortement enneigée.
La croix scellée au sommet de la Dent Blanche a été bénie par l’abbé Luc Devanthéry en 1966 au cours d’une cérémonie qui s’est tenue à la cabane de la Dent-Blanche.
Quelques ascensions mémorables de ce sommet :
La première ascension connue a eu lieu le 18 juillet 1862 en 16 heures, par William Wigram et Thomas Stuart Kennedy accompagnés des guides Jean-Baptiste Croz et Johann Kronig. En 1889 la Dent Blanche est conquise pour la première fois par l’arête ouest par Aloys Pollinger avec Walter Gröbli.
C’est en 1925 que les premières femmes effectuent l’ascension de la Dent Blanche avec Melles Gracey et Harper, le 12 juillet. La première ascension hivernale par l’arête Nord aura lieu en 1963 par Jean Gaudin et Pierre Crettaz.
Enfin, le 14 août 1992 marque l’ascension du sommet par un alpiniste aveugle, Alain Barrillier, accompagné d’un guide spécialisé Jean-Guy Nendaz et d’un guide de haute montagne d’Hérémence, Jean-Yves Dayer.
Pour plus d’images, veuillez me contacter : admin@vtt-valais.ch
(trajet depuis l’objectif [altitude la plus haute] jusqu’au point de départ [altitude la plus basse])
Alternative YouTube : https://youtu.be/Xsc-Z_WfvVw
Alternative YouTube : https://youtu.be/xzakI552dqk
(prises de vues aériennes)
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