De Martigny à Col du Tronc

Sortie du 18 mai 2019

Caractéristiques

Altitude départ

500 m.

Altitude arrivée

1’610 m.

Dénivellé global

1’110 m.

Distance (envir.)

13.4 km

Carte et description

Quelques mots sur mon ressenti… Première randonnée de 2019 avec une météo pas vraiment favorable pour une sortie avec un froid glacial en prime mais l’envie d’inaugurer ma nouvelle monture, le TREK Top Fuel 8 29″, était plus forte. Il s’agissait également de la première sortie de la saison durant la première année de mon brevet fédéral qui me permettait de m’éloigner un peu de mes études après la longue saison d’hiver.

Tout ça pour dire que, dans d’autres circonstances, j’aurai sans doute attendu avant de sortir le vélo car cette randonnée ne m’a pas marqué par la beauté des paysages ou d’autres souvenirs similaires. Reste le plaisir de franchir deux cols (Col des Planches et Col du Tronc) puis de créer une boucle en revenant par le Levron, Vollèges, Sembrancher et Martigny.

Quelques mots sur le parcours… Le parcours se caractérise par une route et des chemins aisément praticables avec une circulation très faible. Le dénivelé reste relativement important mais, comme le tracé n’apporte aucune réelle difficulté, atteindre l’objectif final reste tout à fait réalisable même pour des cyclistes occasionnels. Si vous choisissez de faire la boucle en revenant par Vollèges et Sembrancher, prenez tout de même garde à la route qui est longue avec quelques montées et bien plus fréquentée que lors de l’ascension jusqu’au col.

Quelques mots sur un point d’intérêt… La randonnée proposée est en fait une ascension vers le mont Chemin qui est un sommet montagneux aussi appelé La Crevasse.

De forme triangulaire, limitée au nord par la plaine du Rhône, et à l’ouest et au sud par la rivière La Dranse. Il s’étend des Écoteaux, par Surfrête vers Chemin-Dessus, il passe ensuite par la Tête des Éconduits, le col des Planches, culmine à la Crevasse, puis s’élance vers la Pierre Avoi, par les alpages du Tronc et le col du Lein.

Quatre communes se partagent le mont Chemin. Avec le hameau de Chemin-Dessous, Martigny en possède tout le flanc nord ; Bovernier occupe la partie ouest du flanc sud, à l’exception d’une petite partie appartenant à Sembrancher ; la commune de Val de Bagnes détient le reste du flanc sud, ainsi que les pâturages boisés des crêtes.

Le mont Chemin recèle des ressources minières qui se retrouvent dans trois formations géologiques :

  • A l’ouest, le massif cristallin du Mont-Blanc qui s’étend du Borgeaud au col des Planches.
  • Au centre les roches sédimentaires collées au massif cristallin dit autochtone du col des Planches qui tapissent le milieu de la paroi de la Crevasse.
  • A l’est enfin, se retrouvent les roches sédimentaires de la zone helvétique.

Le mont Chemin compte une grande variété de gneiss, une roche similaire au granit. Outre ces gneiss, on y trouve du fer, des veines de marbre, des filons riches en galène (sulfure de plomb), de la fluorine, une grande variété de cristaux et plus de 150 espèces minérales dont certaines sont très rares.

Plusieurs minerais ont été exploités depuis des siècles puisqu’on y retrouve des mines et des carrières, des tunnels éboulés et des cônes de matériaux. Un site internet sur les mines du mont Chemin en présente bien les anciennes exploitations et il incite les visiteurs à suivre sur place le Sentier des mines. En cas d’intérêt, suivez ce lien.

La diversité des climats et des formations géologiques incitent par ailleurs les botanistes et les naturalistes à parcourir le mont Chemin à la découverte de plantes et d’insectes rares.

En raison de sa géologie et de sa position géographique, le mont Chemin est exempt d’eau, ce qui le rend très peu propice à l’agriculture. Ses villages et hameaux ont tout d’abord été établis comme mayens plutôt que comme résidences permanentes. L’eau nécessaire à la subsistance des hommes et des animaux devait être récoltée dans des citernes par des chéneaux établis le long des toits. Si ce sont surtout les pâturages boisés et les alpages qui en font la valeur, au cours de l’histoire, les populations qui s’y sont établies survivaient d’une agriculture vivrière (en autoconsommation sans mise en vente des produits cultivés) et, durant une courte époque, de la culture de la fraise.

Actuellement l’eau potable et d’irrigation proviennent, par canalisation, de la région de Louvie située sur les hauts de la station touristique de Verbier.

Photos

Highlights

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Pour plus d’images, veuillez me contacter : admin@vtt-valais.ch

Vidéos

GoPro

(trajet depuis l’objectif [altitude la plus haute] jusqu’au point de départ [altitude la plus basse])

Version longue

Version courte

Version longue

Alternative YouTube : https://youtu.be/XSd2G82ng6M

Version courte

Alternative YouTube : https://youtu.be/noQWptdgwI0

Alternative YouTube : https://youtu.be/XSd2G82ng6M

Alternative YouTube : https://youtu.be/noQWptdgwI0

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