De Le Sépey à Lac d’Aï

Sortie du 1er juin 2019

Caractéristiques

Altitude départ

980 m.

Altitude arrivée

1’895 m.

Dénivellé global

915 m.

Distance (envir.)

14.8 km

Carte et description

Quelques mots sur mon ressenti… La région de Leysin perchée sur un plateau à environ 1’300 m. d’altitude offre une superbe vue panoramique sur les Alpes valaisannes et bernoises. On aperçoit aisément le Grand Muveran, les Diablerets et même le Mont Blanc au loin. Ne serait-ce que pour ces raisons, la balade vaut le détour.

J’indique l’arrivée au lac d’Aï mais les connaisseurs auront remarqué qu’il n’est pas vraiment visible et que le lac pris en photo (notamment celle mise en avant) correspond en réalité au lac voisin, celui de Chaux-de-Mont. Toutefois, comme l’arrivée se situe au pied du sommet montagneux « Tour d’Aï », j’ai privilégié le lac du même nom pour le côté symbolique. Randonnée à prévoir plutôt en plein été pour éviter que la neige et la glace ne recouvrent encore le(s) lac(s).

Quelques mots sur le parcours… Je ne la conseille pas aux novices mais aucune difficulté pour les habitués, le dénivelé se déroule tranquillement sur un peu moins de 15 km et le revêtement reste roulant jusqu’au sommet même si la moitié de la balade se parcoure sur un chemin de terre / gravier. Prenez simplement garde à la circulation depuis Le Sépey jusqu’à Leysin.

Quelques mots sur un point d’intérêt… Comment ne pas évoquer le village de Leysin après une randonnée mettant l’accent sur ce village et surtout sur sa région. Il y aurait tant à dire sur Leysin mais j’ai décidé de m’arrêter sur son histoire qui débute déjà dès l’âge du Bronze (de 1200 à 800 avant JC).

En effet, une civilisation se développe dans le pays de Vaud durant la fin de l’âge du Bronze. A cette époque ces hommes se sont déjà mis à conquérir les Alpes. Des haches ont été retrouvées à Leysin, notamment. Ces trouvailles sont autant d’indices de migrations en altitude.

Attesté dès 1231 sous le nom de « Leissins » puis « Leisins » dès 1352, le village n’est peuplé que par quelques centaines d’âmes jusqu’à la fin du XIXe siècle. Sous le régime bernois de 1475 à 1798, Leysin reçoit une certaine autonomie dès 1520 par l’autorisation qui lui est faite d’élire un conseil général (exécutif), avant de passer à la Réforme en 1528. Fidèles aux tuteurs bernois, les Leysenouds obtiennent l’occupation du village par les troupes du canton souverain alors que les soldats napoléoniens prennent le bourg d’Aigle avant que les Bernois ne se retirent à la suite des combats à Ormont-Dessus.

Reconnu pour son climat sain, Leysin accueille au XIXe siècle des malades atteints de rachitisme, notamment. La route entre le Sépey et Leysin est inaugurée en 1875, le chemin de fer à crémaillère Aigle-Leysin en 1897. Dès 1888, deux médecins, Louis Secretan et Édouard de Cérenville, en compagnie d’un hôtelier, Ami Chessex, achètent des terrains en bordure de village. Le sanatorium du Grand Hôtel, par Henri Verrey, est l’un des premiers à être construits. Il est suivi de peu par celui du Mont-Blanc (1895), dû au même architecte.

Ces édifices, parmi lesquels on compte aussi le Chamossaire (1901), le Sanatorium populaire (1902), les Chamois (1903), ou le Belvédère (1906), sont initialement conçus à la fois comme hôtels et maisons de soins. Mais vers 1900, la localité prend un tournant clairement médical, tout particulièrement avec l’arrivée en 1903 du Dr Auguste Rollier qui établit le premier sanatorium destiné à héberger des enfants tuberculeux, le « Chalet ».

Lors de la Première Guerre mondiale, des villages de Suisse, dont Leysin, ont accueilli des prisonniers de guerre malades, sortis des camps allemands et français grâce aux négociations triangulaires menées dès le printemps 1915 par la Suisse. De janvier 1916 à mai 1919, 4’240 malades y seront soignés à Leysin, principalement des Français, mais aussi des Belges, des Polonais et aussi des Anglais.

Dopé par des campagnes publicitaires très efficace, le succès du Dr Rollier va faire de Leysin une destination de cure emblématique puisque ce ne sont pas moins de 18 sanatoriums, accueillant plus de 1’500 curistes du monde entier, que le Dr Rollier dirige en 1940. Par ailleurs, de nombreux établissements de cure indépendants sont bâtis dans la station, principalement pendant l’entre-deux-guerres. En 1946, la station compte en effet 3’500 malades dans 80 sanatoriums.

Après la 2ème guerre mondiale, alors qu’un traitement antibiotique efficace est découvert pour lutter contre la tuberculose, les cliniques ferment petit à petit dans les années 1950-1960. Leysin se convertit alors en station de tourisme d’hiver et d’été avec la réalisation de télécabines en 1956 et de divers centres sportifs.

En 1959 Leysintours devint peu à peu propriétaire d’autres bâtiments aménagé en hôtels, en accordant des contrats de location de dix ans. Les anciens sanatoriums sont transformés en établissements hôteliers et en écoles qui participent à la réputation internationale du village.

Photos

Highlights

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Pour plus d’images, veuillez me contacter : admin@vtt-valais.ch

Vidéos

GoPro

(trajet depuis l’objectif [altitude la plus haute] jusqu’au point de départ [altitude la plus basse])

Version longue

Version courte

Version longue

Alternative YouTube : https://youtu.be/g3vzSy1yy7E

Version courte

Alternative YouTube : https://youtu.be/zMRd9-gLuU8

Alternative YouTube : https://youtu.be/g3vzSy1yy7E

Alternative YouTube : https://youtu.be/zMRd9-gLuU8

Drone

(prises de vues aériennes)

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