De Troistorrents à Tête du Tronchey

Sortie du 20 septembre 2019

Caractéristiques

Départ

Arrivée

Altitude départ

740 m.

Altitude arrivée

1’900 m.

Dénivellé global

1’160 m.

Distance (envir.)

21.2 km

Carte et description

Quelques mots sur mon ressenti… Pour la dernière randonnée de 2019, je n’avais pas choisi une petite promenade tranquille pour terminer la saison en mode relax, comme je le détaille dans mon descriptif sur le parcours ci-dessous. A vrai dire, même lors de la sélection du trajet, je ne m’attendais pas une randonnée de qualité.

Pourtant cette balade, sans être exceptionnelle, apporte son lot de beaux paysages avec une jolie vue sur une partie du lac Léman vers la région de Chermeu mais également depuis la Tête du Tronchey. Au retour, j’ai décidé de franchir la frontière et de revenir par Châtel qui se dévoile petit à petit durant la descente depuis le Col de Reculaz. Col que j’avais déjà franchi une année auparavant.

Qui dit fin de saison dit VTT fatigué et surtout freins usés. Je me souviendrai aussi de cette randonnée par la difficulté de la descente avec des freins qui répondaient à moitié, on peut d’ailleurs l’entendre sur la vidéo de la GoPro (version longue).

Même si cette randonnée n’est pas extraordinaire, elle vous fera tout de même découvrir plusieurs alpages, un petit aperçu du Lac Léman vu d’en haut avec une grande partie du Chablais et, pour terminer, une virée sur la partie française de la région en passant par le charmant village de Châtel.

Quelques mots sur le parcours… Comme mentionné plus haut, cette randonnée n’est pas si aisée et demande un certain niveau physique surtout en fin de saison. Le trajet est long, une quarantaine de kilomètres, et présente un revêtement difficile à plusieurs endroits, notamment dans la région de Chermeu.

Les pentes, fréquentes, sont fortes et on a souvent l’impression de descendre pour remonter encore plus haut après quelques centaines de mètres. Pour prendre un exemple, je pourrais évoquer Châtel qui se trouve 200 mètres plus bas que le Pas de Morgins, frontière franco-suisse, mais il y a d’autres cas similaires lors de cette randonnée. Ne vous fiez donc pas au dénivelé global indiqué dans les caractéristiques.

De mon point de vue, cette randonnée est à réserver aux habitués des balades à VTT.

Quelques mots sur un point d’intérêt… Je pourrais bien évidemment mettre à l’honneur le village français de Châtel mais, étant un brin nationaliste, je préfère privilégier un autre village qui mérite qu’on s’y attarde : Morgins.

Village frontière avec la vallée d’Abondance, Morgins marque le trait d’union entre les territoires suisse et français du domaine des Portes du Soleil représentant le plus grand domaine transfrontalier d’Europe. Située à 1’350 mètres d’altitude, Morgins vit principalement des nombreuses et diverses activités touristiques.

Les activités hivernales restent tout de même prédominantes et ce depuis de nombreuses années. L’histoire de Morgins s’est d’ailleurs principalement construite en relation avec cette saison. Déjà dans les années 1950, la construction des premiers télésièges de la Foilleuse et des Têtes permettent l’aménagement des secteurs du même nom. Les années 1960 voient la construction des téléskis des Bochasses, de la Combe et des Crêtes. A partir de 1970 débute la réalisation des premières liaisons entre les stations des Portes du Soleil, et c’est en 1977 qu’est inauguré le télésiège de la Pointe de l’Au.

Dans les années 1980, certaines de ses installations sont modernisées en offrant aux utilisateurs un confort supplémentaire. Suivront, en 1988 et 1989, l’inauguration du télésiège de l’Aiguille des Champeys (fixe, quatre places) ainsi que du télésiège de La Chaux (fixe, quatre places).

Dans un cadre plus religieux, l’église de Morgins, édifiée dans un style baroque savoyard / rustique Suisse, est célèbre pour son « Carillon de la Paix ».

Pour fêter le passage à l’an 2000 et célébrer l’année sainte, la paroisse a fondé la « Fondation du Carillon pour la Paix » afin de promouvoir la Paix dans le monde, au moyen de la formation et de l’éducation, un des éléments essentiels de la dignité de la condition humaine.

Elle a fait édifier devant l’église (place du Carillon), un carillon suisse automatique monumental de 23 cloches qui rythme musicalement les heures de la journée en résonnant dans la montagne environnante. Cette œuvre d’art chrétien en acier inoxydable est réalisée par le sculpteur genevois André Bucher.

Certaines personnalités sont liées à la commune de Morgins. On pourrait citer Didier Défago, champion olympique de descente aux J.O. de Vancouver (2010), notamment, ou encore Guillaume Nantermod, champion du monde en snowboardcross.

Enfin, Morgins est également reconnu pour son lac d’importance nationale. Aujourd’hui, il présente une pièce d’eau accompagnée au sud d’une zone de végétation humide et de bas-marais. Le tout est bordé de forêts d’épicéas et de pâturages.

Mais le lac de Morgins est surtout connu pour ses batraciens. En effet, chaque année au début du printemps, plus de 10’000 crapauds communs et plusieurs milliers de grenouilles rousses et de tritons alpestres quittent leurs quartiers d’hiver, les forêts environnantes, pour venir pondre dans le lac. Il s’agit des plus importantes populations de ces espèces en Valais.

Photos

Highlights

Toutes les images

Pour plus d’images, veuillez me contacter : admin@vtt-valais.ch

Vidéos

GoPro

(trajet depuis l’objectif [altitude la plus haute] jusqu’au point de départ [altitude la plus basse])

Version longue

Version courte

Version longue

Alternative YouTube : https://youtu.be/3q2ROXjBIvE

Version courte

Alternative YouTube : https://youtu.be/OK5_xZVYuFk

Alternative YouTube : https://youtu.be/3q2ROXjBIvE

Alternative YouTube : https://youtu.be/OK5_xZVYuFk

Drone

(prises de vues aériennes)

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