De Tête Noire, Trient à Col de Balme

Sortie du 11 juillet 2020

Caractéristiques

Altitude départ

1’200 m.

Altitude arrivée

2’200 m.

Dénivellé global

1’000 m.

Distance (envir.)

11.5 km

Carte et description

Quelques mots sur mon ressenti… Randonnée qui flirte avec la frontière franco-suisse sur une bonne partie du tracé en passant par Vallorcine. A la vue des photos publiées, peu nombreuses mais assez explicites, vous comprendrez assez aisément pourquoi je peux difficilement vous parler des paysages que proposent la région.

Le brouillard ne m’a pas uniquement empêché de contempler le panorama mais le froid et l’air humide étaient bien présents pourtant en plein mois de juillet. J’ai rapidement renoncé à utiliser la GoPro lors de la descente. Le drone n’est pas non plus sorti du sac ce qui fait que je ne peux malheureusement pas vous proposer de vidéos.

Certain qu’il s’agit d’une belle balade, je prendrai sans doute ma revanche en parcourant à nouveau ce tracé avec une météo plus clémente.

Quelques mots sur le parcours… Le dénivelé n’est pas si insurmontable et si vous prenez le temps de gravir les 1’000 mètres qui vous séparent de Tête Noire au col, vous y arriverez assez aisément. A quelques endroits, certaines pentes amèneront tout de même quelques difficultés pour les débutants mais cet aspect ne devrait pas non plus vous empêcher d’atteindre le sommet.

Enfin, reste le revêtement qui est agréable sur les premiers kilomètres mais qui se transforme assez rapidement en chemin de terre voire plus pierreux avant l’arrivée.

Quoi qu’il en soit cette randonnée est bel est bien accessible à tous les vététistes. Je ne débuterai pas dans le monde des randonnées avec celle-ci mais, après quelques expériences plus modestes, vous y arriverez sans trop de difficultés.

Quelques mots sur un point d’intérêt… Le départ de cette randonnée se trouve à Tête Noire, à proximité du petit hameau Les Jeurs. Ces deux emplacements font partie de la commune de Trient située dans le district de Martigny.

Au sud du village se trouve le glacier du Trient, source de la rivière du même nom, laquelle traverse les gorges mystérieuses de Tête Noire plus en aval sur le territoire de la commune. J’en parlerai dans les derniers paragraphes.

Le territoire de Trient est vaste et se situe dans la haute vallée du Trient, en rive gauche du Rhône et sur la route du col de la Forclaz, faisant frontière avec la France. La commune comprend 22 hameaux, dont Gillot, le chef-lieu.

L’origine du nom de cette commune n’est pas entièrement connu mais il est tout de même attesté entre 1025 et 1031 sous la forme « Trioncia », en 1298 « Triens » et en 1377 « Trient ».

C’est en 1377 que l’évêque de Sion donne à Nantelme, vidomne (titre porté par un officier ou un fonctionnaire représentant l’évêque) de Martigny, la forêt et la mine de fer de Trient. Les Jeurs forment vers 1350 une petite communauté, tout en appartenant au quartier de Martigny-Combe ; le hameau de Trient n’est à l’origine qu’un mayen.

La commune naît officiellement en 1900, après avoir décidé en votation populaire de se séparer de Martigny-Combe en 1899.

Au départ, Trient relève d’abord de Martigny, bien qu’une chapelle aurait existé en 1286 déjà. Un rectorat est érigé en 1830, puis une paroisse en 1868.

La séparation n’est complète qu’en 1893, date de la construction de l’église. En 1878, la commune compte trois écoles, une à Trient, les autres aux Jeurs (fermée en 1948, actuelle bibliothèque) et à Litroz. Outre l’élevage, les habitants exploitent la glace du glacier du Trient dans la seconde moitié du 19ème siècle.

Le tourisme d’été se développe entre 1870 et 1906 avec la construction de sept hôtels. La nouvelle route de la Forclaz, reliant Martigny à Chamonix, est ouverte en 1957.

La région de Trient propose plusieurs sentiers touristiques mais celui des Gorges Mystérieuses reste le plus célèbre.

C’est depuis Tête-Noire que vous pourrez atteindre le chemin conduisant aux gorges. Long d’environ 1 kilomètre, le chemin traverse d’anciens prés avant d’arriver à une barre rocheuse franchie à l’aide de quatre échelles en bois de mélèze, suivies d’escaliers en pierre, de murets, de plates-formes avant de descendre en forêt pour arriver à la galerie.

Il s’agit ensuite de 120 m de passerelles qui vous emmèneront au fond de la gorge, surplombant la rivière et permettant de dominer la Grotte aux Nymphes.

Tout a débuté en août 1883 alors qu’un touriste, invité par le propriétaire de l’hôtel, Valentin Gay-Crosier, visite le belvédère à proximité de l’hôtel. Devant l’intérêt de son hôte, il lui fait voir le Pont mystérieux du Gouffre de la Tête-Noire, au fond d’une gorge resserrée elle-même, entre deux rochers perpendiculaires.

Le 24 juillet 1884, le sentier des gorges est inauguré et connaît une belle popularité. La même année, le 6 août, la découverte du Temple des Nymphes, une vaste grotte de quarante à cinquante pieds de diamètre sur cent cinquante de profondeur va faire des gorges de la Tête-Noire une des curiosités des plus célèbres de Suisse.

Photos

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