De Liddes à La Vuardette

Sortie du 17 septembre 2021

Caractéristiques

Altitude départ

1’335 m.

Altitude arrivée

2’180 m.

Dénivellé global

845 m.

Distance (envir.)

11.7 km

Carte et description

Quelques mots sur mon ressenti… Une jolie balade au départ de la petite commune de Liddes située le long de la route menant au Col du Grand-St-Bernard. La première partie de la randonnée n’offre pas de paysages spectaculaires car la route, puis le chemin, traversent une forêt assez dense. Par contre, le sentiment de quiétude est bien présent.

Après les premiers kilomètres, la forêt laisse enfin place à un alpage visible sur la première partie de la vidéo du drone. Ayant suffisamment pris de hauteur en arrivant à cette étape, le panorama au-dessus de Liddes se dévoile et offre un paysage magnifique.

Enfin, à l’arrivée, la vue côté Ouest cette fois-ci vous permettra de contempler les sommets rocheux des Planereuses ainsi que la station de Champex-Lac située au-dessus d’Orsières. La vue panoramique à 360° mérite vraiment l’ascension.

Quelques mots sur le parcours… Au vu des caractéristiques, vous pouvez penser que le parcours proposé est assez simple. Seulement, comme je l’ai déjà dit dans d’autres articles, le dénivelé est calculé depuis le point de départ qui n’est pas forcément le point le plus bas comme le stipule, un peu à tort parfois, le descriptif des vidéos GoPro.

En l’occurrence, le point de départ se situe une centaine de mètres plus haut que le point le plus bas. Vous entamerez donc la randonnée par une descente qu’il faudra remonter au retour. Enfin, la dernière ascension qui suit le remonte-pente de la Vuardette présente une pente plutôt forte.

Néanmoins, malgré ces quelques difficultés, le trajet proposé reste accessible pour la plupart des vététistes.

Quelques mots sur un point d’intérêt… Dans le paragraphe consacré à mon ressenti j’évoque les sommets des Planereuses composés en fait de 4 sommets montagneux :

Petit Clocher des Planereuses (2’699 m.)

Grand Clocher des Planereuses (2’804 m.)

Petite Pointe des Planereuses (2’965 m.)

Grande Pointe des Planereuses (3’151 m.)

Un col qui culmine à 3’030 mètres porte également le nom des Planereuses et donne accès au glacier de l’Evole. Avant de franchir cette étape, un glacier porte également le nom de Planereuses sur la partie Sud-Est du col.

Avec autant de points d’intérêts portant ce nom, il est clair que son origine ne doit rien au hasard. Ce toponyme est formé du préfixe « plan » et du suffixe « reuse ». Le préfixe « plan » provient du patois signifiant surface ou niveau et « reuse » pourrait être traduit en torrent glaciaire.

La 1ère ascension relatée date du 11 juillet 1892 par Victor Attinger, François Biselx et Louis Kurz par le versant Sud-Est du Grand Clocher des Planereuses.

Longtemps, le passage dit « des Echelles », avec des marches taillées à même le granite, pouvait rebuter les personnes au pied peu alpin. A présent intégralement équipé de chaînes et de marches en métal, il permet de gagner de manière plus sûre le majestueux cirque de Saleinaz (glacier), fermé par l’Aiguille d’Argentière, la Grande Fourche et les Aiguilles Dorées.

A une vingtaine de minutes en aval débute l’arête ouest du Grand Clocher des Planereuses. C’est là que Raoul Crettenand, guide de Praz-de-Fort et amoureux de cette zone préservée du massif, a ouvert en 2015 la voie Spigolo ovest.

Au sujet du glacier de Saleinaz, les archéologues ont fait une découverte exceptionnelle en été 2022. Des restes humains et des objets ont en effet été retrouvés sur le glacier. Entre les crevasses et les rochers, des fragments d’objets vieux de plusieurs siècles sont éparpillés. Des morceaux de bois, des bouts de tissus et des restes d’ossements ont été découverts. Ils appartiennent à deux individus, un homme et une femme. Ils seraient morts entre 1640 et 1800, selon des analyses effectuées en laboratoire.

Romain Andenmatten de l’Office cantonal d’archéologie du Valais explique: « Nous avons identifié deux individus, un homme et une femme. Selon les analyses isotopiques, nous avons pu déterminer qu’ils vivaient dans la vallée du Rhône. Nous n’avons pas trouvé des corps entiers, ce sont uniquement des fragments d’os et de tissus ». Ce couple a été découvert dans la même zone du glacier, éparpillé sur plusieurs centaines de mètres. Il n’y a toutefois pas de preuve que ces deux individus sont morts ensemble.

Pourquoi sont-ils venus sur le glacier ? Comment sont-ils morts ? Les archéologues ont plus de questions que de réponses. « Une hypothèse serait que ces deux individus sont décédés lors de la traversée du col du Chardonnet (3’320 m.), en direction de la France. Avant la création du réseau routier moderne, de très nombreux cols valaisans étaient utilisés ».

Des ossements du couple de Saleinaz ont déjà été découverts en 2006 et en 2019. Le service archéologique du canton est resté discret jusqu’à maintenant afin de pouvoir explorer l’ensemble du glacier. Ces découvertes interviennent après un été caniculaire et une fonte des glaces exceptionnelles. C’est toutefois en grande partie le mouvement naturel des glaciers qui explique cette découverte. Tout objet pris au piège au sommet d’un glacier réapparaît des dizaines, voire des centaines d’années plus tard en bas de la langue glacière. Le réchauffement climatique accélère ce phénomène.

Photos

Highlights

Toutes les images

Pour plus d’images, veuillez me contacter : admin@vtt-valais.ch

Vidéos

GoPro

(trajet depuis l’objectif [altitude la plus haute] jusqu’au point de départ [altitude la plus basse])

Version longue

Version courte

Version longue

Alternative YouTube : https://youtu.be/zX5MRL1BMxI

Version courte

Alternative YouTube : https://youtu.be/6uMZeJsH5Os

Alternative YouTube : https://youtu.be/zX5MRL1BMxI

Alternative YouTube : https://youtu.be/6uMZeJsH5Os

Drone

(prises de vues aériennes)

Commentaires

Les commentaires sont désactivés pour cet article.