
Altitude départ
1’295 m.
Altitude arrivée
2’530 m.
Dénivellé global
1’235 m.
Distance (envir.)
14.2 km
Quelques mots sur mon ressenti… Le Val d’Anniviers ne me décevra sans doute jamais et c’est encore le cas pour cette randonnée. Même si le parcours ne semble pas si intéressant par son tracé qui est constitué uniquement d’un chemin de terre jusqu’à Tsahèlett, le paysage est juste splendide. La vue qu’offre le panorama depuis le lieudit « Bella Lè » est magnifique.
Je ne peux évidemment que vous conseillez cette balade vous permettant d’atteindre un poste d’observation en altitude découvrant une grande partie de la région du Val d’Anniviers.
Pour les adeptes de la randonnée pédestre, c’est depuis Tsahèlett, point d’arrivée de cette randonnée, que vous pourrez rejoindre le col de Bella Vouarda qui vous amènera au Lac de Toûno ou vers la région de St-Luc.
Quelques mots sur le parcours… Comme vous pourrez le voir sur la plupart des photos postées sur cet article, le revêtement du tracé n’amène aucune difficulté quelconque. Cette balade s’adresse ainsi à la plupart des vététistes.
Attention tout de même au dénivelé qui, malgré une route à parcourir plutôt aisée, vous fait grimper à une altitude élevée en comparaison à celle du point de départ. Je ne conseillerai ainsi pas le même parcours au débutant mais pour les autres, vous devrez y parvenir sans trop vous essouffler.
Quelques mots sur un point d’intérêt… Mission est un petit village qui faisait partie de la commune d’Ayer avant la fusion entre les villages de la vallée ayant eu lieu en 2009. Elle est désormais une localité de la commune d’Anniviers.
Elle se trouve sur la rive droite de la Navizence, en face du val de Moiry et sous la montagne « Bec de Nava » surplombant l’alpage du même nom. L’accès à Mission par route carrossable existe depuis 1910.
Le nom de Mission serait issu d’une personne dénommée « Messius ». Selon une autre tradition plus locale, le nom serait inspiré des missionnaires ayant converti les Anniviards au christianisme.
Le village est victime d’un terrible incendie le 23 juillet 1838. À cause de la sécheresse de l’été, le feu se propage rapidement dans tout le village. Seule une maison est intacte. Deux personnes y perdent la vie. Le bétail se trouve alors à l’alpage. La chapelle, la maison bourgeoisiale et le four banal sont reconstruits en collectivité dans les années 1940.
Jusque dans les années 1950, les habitants vivent exclusivement d’élevage et d’agriculture, se déplaçant plusieurs fois par année entre la montagne et la plaine au fil des saisons et des travaux.
En 2021, on comptait un peu plus de 100 habitants nommés les Missionards. Leur surnom est moins glorieux, on les appelle les Ânes ou les Bourriques.
La première chapelle de Mission, dédiée à saint Marc, est attestée en 1687 lors d’une visite de l’évêque de Sion Adrien V de Riedmatten. Sa date de construction reste toutefois inconnue. Trois messes réglementaires y étaient célébrées par année. Touchée par l’incendie de 1838, elle est démolie. Une croix est érigée à son emplacement en 1996.
Une nouvelle chapelle est construite en 1930 par un comité de construction. Elle est dédiée à sainte Marie-Madeleine. Vous trouverez une photo plus bas dans cet article.
Pour sa construction, une grande partie des habitants de Mission contribuent aux frais en tant que sociétaires. Lorsqu’ils apprennent en 1931 que les coûts de la construction ont dépassé la somme récoltée initialement, la dette est répartie entre les habitants.
Le tabernacle de l’autel est surmonté d’un calvaire sur lequel sont représentés les visages de Jean le Baptiste et Marie sur les côtés du crucifix. La sainte patronne de la chapelle est agenouillée au pied de celui-ci.
La maison bourgeoisiale est également détruite en 1838 par l’incendie. Elle est reconstruite en 1842 avec l’aide de la bourgeoisie d’Ayer, qui en est la propriétaire. La présence d’une maison bourgeoisiale atteste de l’indépendance du village jusqu’en 1798.
Le village comprend également plusieurs bâtiments communautaires, tels qu’un grenier, un raccard, un four banal de 1909 ou 1910, une chèvrerie et une écurie pour mulet.
Enfin, le village possédait aussi un moulin au bord de la Navizence. La roue servant à écraser le blé a été utilisée pour créer la fontaine qui se trouve sur la place du village.
Pour plus d’images, veuillez me contacter : admin@vtt-valais.ch
(trajet depuis l’objectif [altitude la plus haute] jusqu’au point de départ [altitude la plus basse])
Alternative YouTube : https://youtu.be/hFpw2Cd5Wa8
Alternative YouTube : https://youtu.be/5lcgO1OZDKY
(prises de vues aériennes)
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