De Le Sépey à Col des Andérets

Quelques mots sur mon ressenti… Randonnée qui propose de gravir deux cols délimitant la frontière entre le canton de Vaud et celui de Berne. La première partie du tracé n’apporte que peu d’intérêt puisqu’elle suit la route principale et ne donne ainsi pas d’envie de stopper sa progression pour admirer le paysage.

Arrivé aux Diablerets, village étape de cette balade, vous pourrez enfin faire une pause pour admirer les décors montagneux de la région. Après le col du Pillon, vous quitterez la route principale et prendrez encore de l’altitude jusqu’à l’arrivée, le col des Andérets.

Comme je l’ai mentionné, la première partie n’apporte rien d’extravagant mais dès les Diablerets, la route est moins fréquentée et plus agréable. Le tracé est dégagé vous permettant de contempler la partie Ouest des alpes bernoises.

Le col des Andérets offre sans doute le meilleur point de vue sur lac Arnesee en contrebas avec, en toile de fond, une vue panoramique exceptionnelle sur les Alpes.

Quelques mots sur le parcours… La randonnée peut paraître assez aisée au premier abord mais je ne la conseillerai pas aux débutants. Le tracé proposé se déroule sur une distance plutôt longue, environ 20 kilomètres. Comme je l’ai mentionné dans les paragraphes précédents, la circulation y est dense jusqu’au col du Pillon.

Je rappelle que le dénivelé mentionné est « global », c’est-à-dire du point de départ au point d’arrivée mais, durant cette balade, vous devrez monter et descendre à plusieurs reprises.

Enfin, la dernière partie, à Isenau, est cassante par endroit et bien moins praticable que la route parcourue jusque-là. Pour les habitués et les pratiquants réguliers, vous n’aurez aucun problème à atteindre l’arrivée.

Quelques mots sur un point d’intérêt… La paroi rocheuse du massif qui entoure le petit village de la vallée des Ormonts était considérée au Moyen-Âge comme un lieu dangereux et maudit où le diable sévissait.

C’est de là que le village tire son nom, Les Diablerets.

Principalement une station de montagne située sur la commune d’Ormont-Dessus, au pied du massif montagneux du même nom, Les Diablerets, lorsqu’elle n’était qu’un hameau, portait le nom de Plan des Isles.

La station, auparavant alpage, s’est développée grâce au tourisme dès le XIXe siècle. Au début, seul le tourisme d’été était développé. L’idée de développer le ski dans la vallée arriva dans les années 1940.

Depuis 1969, la station accueille chaque année au mois d’août le Festival international du film des Diablerets, un festival de cinéma de montagne ainsi que le festival musique et neige, un festival de musique classique qui se tient de janvier à mars.

Depuis 2013, Les Diablerets constitue le départ et l’arrivée de l’Humani’Trail, un trail à vocation humanitaire qui se déroule chaque mois de septembre.

La station des Diablerets possède trois domaines skiables. Deux sont accessibles directement depuis le village, Isenau et le Meilleret, alors que le troisième, le Glacier 3000, est accessible depuis le col du Pillon. En tout la station propose 125 km de pistes en commun avec les stations voisines de Villars-Gryon.

Aménagé partiellement sur le glacier de Tsanfleuron, Glacier 3000 est le plus élevé du canton de Vaud mais également le plus connu du domaine des Diablerets. La saison dure généralement de début novembre à début mai.

Le domaine, situé à la frontière entre Vaud et Berne, est accessible depuis la route menant au col du Pillon. Il compte dix remontées mécaniques et 25 km de pistes. Un téléphérique de 125 places, construit en 1999, part toutes les 20 minutes du parking gratuit au niveau du col et rejoint d’abord la Cabane des Diablerets située à 2’528 m. Puis un deuxième téléphérique poursuit pour rejoindre le bâtiment moderne à 2’948 m. conçu par l’architecte Mario Botta. Le bâtiment a d’ailleurs était grandement endommagé lors d’un incendie survenu en septembre 2022, quelques jours avant la randonnée proposée dans cet article.

Une luge sur rail (l’Alpine Coaster), ouverte d’avril à septembre, a été aménagée en 2007 au sommet du domaine. Selon la station, il s’agit de la plus haute installation de ce type au monde. Depuis la terrasse d’observation, 24 sommets de plus de 4’000 m. peuvent être aperçus, dont le Mönch, la Jungfrau, le Cervin et le Mont Blanc.

Enfin, un petit mot sur le Peak Walk qui est un pont piétonnier suspendu reliant deux sommets. Il relie celui du Sex Rouge à un autre sommet, où se trouve le point de vue du Glacier 3000. Le Sex Rouge est environ 5 mètres plus haut que le point de vue de Glacier 3000. Le Peak Walk est le premier pont suspendu au monde qui relie deux sommets.

Le pont mesure 107 mètres de long, moins d’un mètre de large avec une pente de 15 %. Il est composé de quatre câbles d’acier d’une capacité de charge de 120 tonnes. Le pont est ancré dans la roche. Il a été construit en tant qu’attraction touristique en Europe et a coûté 1,8 million de francs.

Les architectes ont pris en compte les conditions extrêmes, avec des vents de quelque 200 km/h.

Le pont est devenu le deuxième pont suspendu le plus haut du monde après le Titlis Cliff Walk, qui se trouve à 3’000 mètres d’altitude, également situé en Suisse à Engelberg dans le canton d’Obwald.